A la fin du siècle de Renaissance, une famille de hobereaux, sans doute attirée par le dynamisme économique de l'endroit, a décidé de faire construire un manoir. A cette époque, et jusqu'au milieu du XVIème siècle, la demeure était ceinte, probablement sur tout le tour de la "basse cour", d'un mur dont il ne reste plus, aujourd'hui, qu'un vestige, pris comme soutien principal d'une bâtisse plus récente. Quelques communs en brique de saint Jean prenaient place dans l'ensemble manorial, et formaient le "pourpris" du manoir.

Aujourd'hui cependant, bien rares sont les vestiges visibles de cette époque. Le manoir a en effet été racheté en 1740 par une autre famille, les Yon, qui, pour des raisons pratiques et agricoles, ont refaçonné ce pourpris, et ont offert au manoir l'aspect qu'il a aujourd'hui. A partir du XVIIIème siècle, le domaine passa de femmes en femmes, et résista aux aléas du temps, des guerres et des révolutions.